Un peu d’histoire… du cinéma

En cette période de confinement, cela fait tout juste 125 ans que les frères Lumière ont inventé le cinématographe dans leur atelier de Montplaisir à Lyon (de nos jours : Institut Louis Lumière). Après le dépôt du brevet en mars 1895, une première projection est organisée le 16 novembre 1895 à la Sorbonne. Un mois plus tard, le 28 décembre 1895, la toute première projection publique payante est proposée à Paris dans le Salon Indien du Grand Café situé au 14 boulevard des Capucines (à quelques mètres de l’actuel Olympia et non loin de l’Opéra Garnier).

Avant d’en arriver-là, de nombreux chercheurs avaient travaillé le sujet, en France et aux quatre coins du monde, chacun apportant sa pierre à l’édifice, chacun inventant de son côté, avec succès ou non, des machines plus ou moins performantes avec la seule idée de recréer artificiellement le mouvement pour pouvoir effectuer des projections sur un écran.

Nous vous proposons un voyage extraordinaire à travers ces surprenantes machines qui, en leur temps, ont su faire rêver petits et grands.

La magie du cinéma pointait déjà son nez !

Saurez- vous reconnaître ces machines ?

N°1 – Quelle est cette invention ?

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1825 – Le thaumatrope

Inventé par l’astronome John Hershel.

Commercialisé en 1825 par John Ayrton Paris.

L’objet est alors un disque, maintenu par une ficelle, sur lequel on peut observer une cage sur une face et un oiseau sur l’autre. Ainsi, lorsqu’on faisait tourner le disque suffisamment vite, on avait l’illusion que l’oiseau était dans la cage.

N°2 – Quelle est cette invention ?

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1832 Le phénakistiscope

Inventé par le belge Joseph Plateau.

Il comporte un disque en carton, percé de fentes, sur lequel un mouvement est décomposé en une séquence d’images fixes. Pour percevoir le mouvement, le spectateur se place en face d’un miroir et positionne ses yeux au niveau des fentes du disque. Il fait ensuite tourner le carton.

N°3 – Quelle est cette invention ?

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1834 – Le zootrope

Inventé simultanément par l’anglais William George Horneret l’autrichien Stampfer.

Un tambour percé de dix à douze fentes sur sa moitié supérieure abrite à l’intérieur une bande de dessins décomposant un mouvement cyclique. Le tambour est fixé sur un axe dans sa base inférieure, ce qui permet de le faire tourner. On perçoit les mouvements des séquences animées en boucle en regardant l’intérieur du tambour à travers les fentes pendant la rotation.

N°4 – Quelle est cette invention ?

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1868 – Le folioscope

Inventé par le français Pierre-Hubert Desvignes.
Breveté par le britannique John Barnes Linnett.

Un folioscope est un petit livret de dessins ou de photographies qui représentent un pêrsonnage en mouvement dont les gestes sont décomposés chronologiquement et qui feuilleté rapidement procure à l’œil l’illusion que le sujet représenté est en mouvement.

N°5 – Quelle est cette invention ?

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1876 – Le praxinoscope

Inventé par le français Émile Reynaud.

Le praxinoscope est l’amélioration du zootrope et du phénakistiscope. L’utilisation de miroirs à facettes permet de reproduire un mouvement plus fluide et sa forme de manège tournant favilite le visionnage simultané d’une scène d’images par plusieurs personnes.

N°6 – Quelle est cette invention ?

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La chambre noire
Connue depuis l’Antiquité.
Etudiée et répandue par Léonard de Vinci au XVIesiècle.

Une chambre noire est un instrument optique objectif qui permet d’obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, c’est-à-dire d’obtenir une vue en deux dimensions très proches de la vision humaine. Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés de fixation de l’image conduise à l’invention de la photographie.

N°7 – Quelle est cette invention ?

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Le sténopé
Invention attribuée à Ibn al-Haytham, scientifique arabe.
Possible utilisation en 1828 par Joseph Nicéphore Niépce, inventeur de la photographie

Un appareil photographique à sténopé se présente sous la forme d’une boîte dont l’une des faces est percée d’un trou minuscule qui laisse entrer la lumière. Sur la surface opposée à cette ouverture vient se former l’image inversée de la réalité extérieure que l’on peut capturer sur un support photosensible tel que du papier photographique. Comme l’œil le sténopé capture des images inversées du visible.

N°8 – Quelle est cette invention ?

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La lanterne magique
Inventée par l’astronome Christian Huygens au XIIème siècle

La lanterne magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif (une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire, où la source lumineuse (soleil) et les images projetées (paysages) sont remplacées par des éléments artificiels (lampe et plaque de verre peinte). La lumière passe par la plaque de verre, puis par la lentille, pour projeter l’image renversée (haut-bas) peinte sur la plaque.

N°9 – Quelle est cette invention ?

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1878 – La chronophotographie
Inventée par le britannique Eadweard Muybridge.


La chronophotographie désigne une technique photographique qui consiste à prendre une succession très rapide de photographies permettant de décomposer chronologiquement les phases successives d’un mouvement ou d’un phénomène physique trop brefs pour être observés convenablement à l’œil nu.

Un nouveau jeu lundi prochain !

D’ici là, portez vous bien.

#oniratousaucinema